• Chevauche-Brumes ou comment tenir en halène son lecteur du début à la fin ? #Plib2020

    Chevauche-Brumes ou comment tenir en halène son lecteur du début à la fin ? #Plib2020

    Roman français écrit par Thibaud Latil-Nicolas // publié en février 2019 // fantasy // éditions Mnémos // 320 pages // #ISBN9782354087098

    "Au nord du Bleu Royaume, la frontière est marquée par une brume noire et impénétrable, haute comme une montagne. De mémoire d'homme, il en a toujours été ainsi. Mais depuis quelques lunes, le brouillard semble se déchirer. Tandis que ce voile enfle et reflue tel un ressac malsain, de violents éclairs strient ses flancs dans de gigantesques spasmes. La nuée enfante alors des créatures immondes qui ravagent les campagnes et menacent d'engloutir le royaume tout entier. La neuvième compagnie des légions du roy, une troupe de lansquenets aguerris au caractère bien trempé, aspire à un repos bien mérité après une campagne éprouvante. Pourtant, dernier recours d'un pouvoir aux abois, ordre lui est donné de s'opposer à ce fléau. Épaulée par des cavalières émérites et un mystérieux mage chargé d'étudier le phénomène, la troupe s'enfonce dans les terres du nord, vers cette étrange brume revenue à la vie. Tous, de l'intendant au commandant, pressentent qu'ils se mettent en route pour leur dernier périple. Tous savent que du résultat de leurs actions dépendra le destin du royaume. Entre courage et résignation, camaraderie et terreur, ces femmes et ces hommes abandonnés par le sort, devront consentir à bien des sacrifices face à la terrible menace. En seront-ils capables ? Les légendes naissent du sang versé, de la cendre et de la boue. Passionné par l histoire, la littérature et les vastes domaines de l'imaginaire Thibaud Latil- Nicolas, nous propose un premier texte saisissant par le réalisme des situations, l'intensité des affrontements, la justesse et la gouaille des caractères."

    Chevauche-Brumes ou comment tenir en halène son lecteur du début à la fin ? #Plib2020

    J'ai lu ce livre en lecture commune avec une autre jurée du PLIB 2020 car il faisait parti des 124 présélectionnés qui me faisaient le plus envie. Malheureusement, il n'est pas dans les 20 finalistes et j'ai ressenti la même déception que pour "l'enfant de poussière" l'année dernière pour les mêmes raisons. Enfin ceci dit, ça n'est pas le même coup de cœur que j'avais eu pour celui-ci et cela parce que ça n'est pas un coup de cœur justement, il le frôle certes, mais n'atteint pas ce stade et malgré tout, je l'aurais tout de même largement sélectionné parmi mes 20 finalistes si je l'avais lu avant mon vote. D'ailleurs, mon article à ce propos pour cette étape du vote ne tardera pas à sortir avec un rapide paragraphe sur mon ressenti pour chacun des 20 romans et surtout en revenant sur les 12 qui ne faisaient pas partis de ma liste...

    Pour rappel, j'avais acheté Chevauche-Brume au salon des Aventuriales puisque l'auteur y était et comme toujours au stand de Mnémos dans les salons du livre que je visite, il me fallait faire un choix. J'hésitais avec Sénéchal mais je savais que Grégory Da Rosa serait l'invité d'honneur de Grésimaginaire en 2020, qui a lieu tous les 2 ans en avril, et qui est un salon pour lequel je m'investie en tant que bénévole vu qu'il se passe dans la commune voisine de chez moi (un excellent salon en passant n'hésitez pas à y faire un tour). Outre sa sublime couverture, Chevauche-Brume m'intriguait beaucoup de base pour son résumé qui peut paraître long et assez indigeste à première vue mais qui promet un univers riche. Le petit paragraphe de présentation de l'auteur nous confirme qu'il est un passionné d'Histoire et plus exactement de l'époque du moyen-âge. Cela se ressent très fortement dans son style d'écriture et l'ambiance qu'il insère tout le long du roman. Il utilise un langage soutenu dans ses descriptions mais aussi pour certains de ses personnages dans les dialogues. Pas pour tous suivant les caractères et milieux de vies de ses protagonistes mais cela permet au lecteur d'entrer directement dans l'ambiance de l'époque. Pour rester sur le style d'écriture, j'ai été très surprise de constater que le premier chapitre était écrit à la première personne car ça reste très rare en fantasy. Je l'ai été d'autant plus au chapitre suivant lorsque Thibaud passe à la troisième personne. Heureusement, cette alternance ne se fait pas à tous les chapitres car j'ignorais quand la troisième personne passerait à la première et lorsque cela arrivait, ça me perturbais à chaque fois puisque je m'étais habituée à la troisième personne. Hormis cela, le rythme de lecture est très fluide, sans temps mort et longues descriptions à n'en plus finir et une bonne fréquence avec les dialogues.

    Côté personnage, j'ai aimé le parallèle entre les hommes de la neuvième compagnie et celui des femmes amazones du Longemar. Les deux partis avaient des points de vus très différents sur la façon de mener la guerre et d'y survivre au début et puis, lorsqu'ils découvraient petit à petit la menace de la Brume, une certaine confiance s'est créée. J'ai aussi apprécié le fait de suivre plusieurs groupes et de ne pas être tout le temps sous le point de vu de Saléon qui finalement, n'est peut-être pas le personnage le plus important de l'histoire. Je pense qu'il s'agirait plus de Ozgar et de Jérod qui lui volent sans mal la vedette par leurs évolutions, leurs découvertes et leurs importances dans la résolution de cette quête. En particulier Jérod qui se révèle être indispensable alors qu'à son introduction, il fait plus office de personnage secondaire qu'autre chose. J'ai particulièrement adoré son amitié avec Lansad, c'est peut-être même la relation que j'ai préféré suivre avec celle de Belon et Vilmia (et les deux m'ont déchirés le cœur bien sûr). Autre personnage qui m'a beaucoup plu, Isore pour la femme badasse qu'elle représente. Je me suis plus attachée à elle qu'à Malandie et sa troupe. Sûrement parce qu'il s'agit du premier personnage féminin qui apparaît et qu'elle m'a tout de suite parue sympathique à l'inverse des Amazones. Très vite cependant, j'ai changé d'avis avec les témoignages de chacune même si le côté "je suis meilleure que toi parce que..." avant même de demander un duel pour le prouver m'a quelque peu agacé, aussi bien du côté des Amazones que de la neuvième compagnie. Dès que les deux troupes ont commencé à mieux s'apprécier, je me suis rapprochée davantage de leurs personnages moi aussi. Ce qui explique aussi pourquoi Ozgar, Jérod et le jeune roi m'ont tout de suite plu...

    Concernant le développement de l'intrigue, c'est ce qui m'a empêché d'avoir un coup de cœur avec notamment sa révélation à la fin. Bien que j'ai été très agréablement surprise par ce retournement de situation auquel on ne s'y attend pas, j'avoue avoir tilté plusieurs fois sur l'identité des monstres engendrés par la brume. C'était une question qui revenait plusieurs fois auprès des personnages et c'est juste cette révélation qui m'a un peu déçu car je sentais qu'une vérité de ce genre allait arriver. En revanche, concernant les origines de la Brume, j'ai adoré et à aucun moment pendant ma lecture, je n'aurais songé à se revirement de situation ! Sur le reste de l'intrigue, j'aurais souhaité peut-être voir plus le point de vu du jeune roi (qui fait également parti de ces personnages qui m'ont beaucoup plu car c'est rare de voir un enfant intelligent et mature à ce point développé je trouve, c'est tout ce qui faisait son originalité). Pour moi avec un tel univers, il y aurait de quoi faire un one-shot juste sur lui, son père ou sa noble ligné que j'ai trouvé trop peu développé au profil du peuple. Ce qui restait un autre point de vu tout aussi intéressant car encore une fois, ça change du jeune noble lambda qui évolue pour atteindre sa destiné. 

    Donc au final, l'univers est suffisamment vaste pour proposer d'autres récits dessus, ne serait-ce que des nouvelles sur certains personnages. J'ai littéralement adoré ce roman et j'ai hâte de suivre les futurs projets de l'auteur !

    Chevauche-Brumes ou comment tenir en halène son lecteur du début à la fin ? #Plib2020

    ¤ Bonjour, vous allez bien ? Peut-on passer au tutoiement ? Pas de problème!

    Quelles sont tes projets depuis les Aventuriales ?

    Depuis les Aventuriales mes projets restent les mêmes: travailler et accoucher d'une suite à Chevauche-brumes. Ce roman devait à l'origine être un tome unique mais comme il a reçu un très bon accueil, j'ai décidé de continuer l'aventure en enchaînant sur un dyptique, un peu à la façon d'un Matrix où du premier Star Wars.

    ¤ Comment t'es venu l'idée d'écrire cette histoire et pourquoi l'avoir envoyé chez Mnémos plutôt qu'un autre éditeur ?

    J'ai eu envie de me lancer dans la fantasy car j'aime ce genre. Il offre effectivement de nombreuses libertés, contrairement à d'autres types de roman que j'aime également beaucoup comme les romans historiques.

    Pourquoi Mnémos? Premièrement, Mnémos est une maison d'édition spécialisée dans l'imaginaire et dont l'un des objectifs est de promouvoir les nouvelles plumes francophones. C'est donc tout naturellement que j'ai pensé à eux. De plus, j'aime beaucoup les publications des Indés de l'Imaginaire dont Mnémos fait partie.

    Je ne regrette absolument pas mon choix, ma maison d'édition m'accompagnant et me proposant un véritable travail d'éditeur sur chacun de mes projets.

    ¤ Moi-même j'écris de la fantasy et je sais à quel point il est difficile de jongler avec un certain nombre de personnages. Les tiens sont assez variés en plus de ça, comment as-tu procédé pour les développer personnellement et ensemble ?

    Je me suis inspiré de gens que je connaissais vraiment et au début, j'en avais beaucoup trop. Il a fallu que je me séparer de certains d'entre eux. Un bon moyen, pour moi, de savoir si un personnage fonctionne, c'est de le mettre en relation avec les autres. si j'arrive aisément à le faire interragir avec ses semblables c'est qu'il est "mûr". Si ce n'est pas le cas, si je me sens obligé de le "forcer" quand j'écris à son sujet, c'est qu'il n'est pas assez vrai et je m'en sépare.

    ¤ D'ailleurs, par quoi as-tu commencé à réfléchir en écrivant ce livre ? Les personnages, l'univers, la quête... ? Connaissais-tu déjà la fin à ce moment-là ?

    J'ai commencé par les personnages et c'est seulement après en avoir créé une dizaine que la quête et la structure du roman ont émergé. Je connaissais déjà la fin mais j'ai emprunté, au fur et à mesure de mon écriture, des chemins de traverse. J'aime bien avoir un cap mais me laisser surprendre parfois par des événements "imprévus".

    ¤ Ton livre faisait parti des 124 présélectionnés du Prix littéraire de l'imaginaire booktube (PLIB). Connaissais-tu ce prix ? Personnellement, je l'avais mis dans mes 20 finalistes. Que penses-tu de ce prix et des 20 sélectionnés, y a-t-il parmi eux un ou des livre(s) qui t'as(t'ont) plu ?

    Merci pour la sélection! Je ne connaissais pas ce prix avant l'an dernier où un de mes camarades de Mnémos, Ariel Holz, l'a remporté (PLIB 2018). J'ai vu qu'il était encore sélectionné pour son roman Lames Vives et j'espère qu'il va cartonner!

    Je n'ai pour l'instant lu aucun des livres sélectionnés mais cela peut changer.

    Chevauche-Brumes ou comment tenir en halène son lecteur du début à la fin ? #Plib2020

     17,5/20

    Et vous connaissez-vous ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ?


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  • Hotel Del Luna (kdrama 2019) ou comment revisiter avec brio le conte de la belle et la bête version moderne ?

    Hotel Del Luna (kdrama 2019) ou comment revisiter avec brio le conte de la belle et la bête version moderne ?

    réalisé par les sœurs Hong // diffusé en 2019 // série coréenne fantastique/romance moderne + historique // avec IU/Yeo Jin Goo // 16X80 épisodes

    L'Hôtel Del Luna est un lieu mystérieux situé dans la ville de Séoul.
    Jang Man Wol est une très belle femme mais tout aussi colérique qui se trouve être la directrice des lieux. Suite à une grave erreur commise dans le passé, Man Wol ne peut pas quitter l'endroit, et s'en trouve prisonnière depuis plus de 1000 ans.

    Gu Chan Seong est un jeune homme très intelligent, diplômé d'Harvard et qui n'oublie pas d'en être fière que tous les hôtels de luxes s'arrachent. Bien qu'il semble être quelqu'un de très droit et réfléchi, il est avant tout un jeune homme foncièrement gentil qui n'hésitera pas à suivre son cœur plutôt que sa tête.

    Suite à un pacte fait entre Man Wol et le père de Chan Seong il y a 20 ans, celui-ci va se retrouver manager de l'Hotel Del Luna, cependant un élément essentiel ne semble pas avoir été pris en compte, l'hôtel est uniquement fréquenté par des fantômes.

    Hotel Del Luna  ou comment revisiter avec brio le conte de la belle et la bête version moderne ?

    Eh oui les gars, vous ne rêvez pas, c'est bien une chronique que vous voyez là ! La dernière chronique drama que j'ai faite, c'était en septembre sur le drama chinois The Eternal Love et le dernier drama coréen chroniqué était Yaksha en juillet. La prochaine chronique sur laquelle je travaille sera sur un roman car le dernier livre chroniqué remonte en juillet aussi et que j'ai pris pas mal de retard sur mes avis lectures comme sur mes avis séries... d'ailleurs, sachez que trois chroniques livresques se suivront avec dans l'ordre, Chevauche-Brumes (PLIB 2020), Le dieu oiseau et Comment le dire à la nuit (tous deux finalistes du PLIB 2019). Sur ce, commençons avec cette chronique voulez-vous qui se résumera à un gros coup de cœur, frôlant le coup de foudre, en témoigne mon habillage du blog du moment). 

    J'ai commencé à le visionner en septembre suite aux très bons retours que j'ai pu voir dessus et en moins d'une semaine, c'était plié ! Il faut savoir que les dramas réalisés par les très célèbres sœurs Hong ne m'ont pas tous ravis. Sassy Girl Chun Hyang était sympathique mais sans plus, j'avais adoré Hong Gil Dong et Master's Sun, apprécié You're Beautiful et je reste bloquée à l'épisode un de A Korean Odyssey qui me fait autant envie qu'il me fait peur par ses avis très mitigés... Du coup, avec IU et Yeo Jin Goo que j'adore dans les deux rôles principaux, j'espérais vraiment ne pas être déçue par Hotel Del Luna, d'autant que le résumé me faisait très envie tout comme l'affiche avec ses ambiances mystérieuses et burlesques à la fois. Dès le début et tout le long avec le développement des personnages et du scénario, il est évidant qu'il s'agit d'un drama écrit par les sœurs Hong. Elles ont vraiment se style bien à elles tout comme Tim Burton a le sien et d'ailleurs, bien que l'histoire soit très librement inspirée du conte de la Belle et la Bête, l'esprit Tim Burton pour la poésie, la beauté et l'étrange dans son écriture et sa réalisation se ressent fortement ici. De même que pour rester dans les points positives de la réalisation, les esprits vengeurs pouvaient se révéler très effrayant et me rappelaient ceux de Master's Sun qui l'étaient tout autant ! C'était peut-être moi, mais je me suis demandé si il n'y avait pas entre les deux des références intericonicités, voir avec A Korean Odyssey mais comme je ne suis pas allée plus loin que le premier épisode pour celui-ci...  Normalement on perçoit plus les références intericonicités dans les illustrations en dessins mais là, j'ai plusieurs fois tiltés avec cette réalisation certains liens des autres œuvres des sœurs Hong.

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    Si le casting est excellent, en particulier par les présences remarquables et inoubliables d'IU et de Yeo Jin Goo, la vérité est que les acteurs sont très aidés par les décors somptueux et leurs costumes sublimes. Le tout est harmonisé grâce aux rajouts de la réalisation avec la luminosité, l'OST et les effets spéciaux ainsi qu'un rythme fluide, bien orchestré entre l'époque moderne et historiques des fantômes de l’hôtel et du personnage d'IU, Jang Man Wol.

    Transition toute trouvée pour parler un peu des personnages, j'ai adoré suivre chacun d'eux, les principaux comme les guests pour les clients fantômes de l'hôtel. A chaque époques différentes pour revenir sur le personnel de l'hôtel, les retranscriptions étaient très bien faites et permettaient de se resitués rapidement sur les faits historiques. Suivre l'évolution du personnage Jang Man Wol à travers les siècles était aussi un excellent moyen de montrer le développement de l'hôtel mais aussi l'introduction du personnel principal de l'hôtel recruté par la jeune femme. Ainsi l'histoire permet de revisiter sous le point de vue du peuple, les ères de Joseon, en passant par Goryeo et même par la seconde guerre mondiale. C'est peut-être bien l'aspect qui m'a le plus plu dans ce drama avec le parallèle des connaissances de Jang Man Wol avant qu'elle ne soit maudite et qu'elle retrouve à l'époque de son partenaire Gu Chan Seong sous leurs nouvelles vies. Un fait qu'elle aura beaucoup de mal à accepter de les voir renaître ainsi sans qu'ils ne la reconnaissent, ce qui l'oblige aussi à voir certaines personnes qu'elle n'aimait pas se rapprocher de ceux qu'elle aimait sans pouvoir intervenir car, comme lui expliquera Gu Chan Seong, ils vivent une nouvelle vie. 

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    En dehors du personnel et des anciennes connaissances de Jang Man Wol qui renaissent pour leurs nouvelles vies, j'ai beaucoup aimé le personnage de Sanchez, le meilleur ami de Gu Chan Seong car il apportait beaucoup de fraîcheurs à l'histoire et de soutiens pour les deux héros sans pour autant connaître la vérité sur le statut de leur hôtel. Il prend plus d'importance dans le dernier acte de la série que j'avais bien aimé pour son suspens en dehors des points faibles sur lesquels je vais revenir. J'ai beaucoup apprécié également de constater que les clients de l'hôtel ne restaient pas forcément pour un seul épisode mais que leurs développements pouvaient aller plus loin de même que certaines de leurs introductions étaient parfois assez originales.

    Autres points qui m'ont beaucoup plu, les aspects mythologiques, voir bibliques, qui sont développés ici notamment sur pourquoi certains fantômes continuent à airer dans le monde des vivants, pourquoi et comment certains d'entre eux deviennent des esprits vengeurs, comment peuvent t-ils regagner le royaume des morts et avec quels moyens de transports/transitions pour cela et le gros point fort : les différentes personnalités de la déesse Ma Go Sin qui apparaît sous divers traits selon les envies des personnages + la faucheuse désignée pour garder l'entrée du tunnel au royaume des morts qui se trouve à l'hôtel. Dernier point positive avant de passer à ce qui m'a un peu moins plu, la fin. Sans la développer pour ne pas spoiler, le caméo de Kim Soo Hyun qui permet d'envisager une saison 2 sans grandes difficultés. En parlant de caméo, impossible d'oublier celui de Lee Jun Ki pour soutenir son ancienne partenaire de drama en la personne d'IU en mode prêtre qui était juste à mourir de rire. L'acteur aurait pu avoir le rôle principal, mais non, il a préféré s'éclater en jouant un prêtre excentrique pendant quelques minutes, j'ai adoré !

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    Le seul point négatif, c'était peut-être le développement de la romance et bien que j'ai largement préféré cette fin à celle de Goblin, je sais pas, il me manquait un petit quelque chose pour que j'adhère à 100% au couple Man Wol/ Gu Chan Seong. Ce n'était pas l'alchimie qui manquait, contrairement aux inquiétudes des deux acteurs concernés car IU est plus âgée de 4 ans de Yeo Jin Goo, les deux ensembles envoyaient des étincelles mais quelque chose manquait peut-être dans l'intrigue... Beaucoup ont préféré suivre la romance du passé historique de Man Wol plutôt que la romance moderne, ce que je peux comprendre car suivre son avancée permettait aussi d'expliquer pourquoi elle avait tant changé. 

    Hotel Del Luna  ou comment revisiter avec brio le conte de la belle et la bête version moderne ?

     Toujours en gardant l'esprit Tim Burton, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de ressemblance dans l'OST avec l'ambiance du film Edward aux mains d'argents pour les musiques instrumentales. L'OST apportait énormément à cette atmosphère de conte, de merveilleux et de mystères. Pour preuve en musiques... Attention certains extrais peuvent vous spoiler (sauf pour les deux premières vidéos) et comme d'habitude, je ne vous partage que mes coups de cœur avec 3 morceaux. 

     

    Hotel Del Luna  ou comment revisiter avec brio le conte de la belle et la bête version moderne ?

     18/20

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  • Bilan lecture + Coups de cœur musicaux Octobre 2019

    C'est le retour du bilan lecture après un mois de septembre avec zéro lecture, je vous retrouve ici pour vous présenter 3 livres, dont un web-roman. Attendez-vous pour novembre à un bien plus long article puisque je rattrape mon retard du Pumpkin Autumn Challenge et que je reprends petit à petit mes lectures parmi les 124 livres présélectionnés du PLIB 2020 dont vous pouvez retrouver ma sélection des 20 titres ici

    Bilan lecture + Coups de cœur musicaux Octobre 2019

     

     

    Bilan lecture + Coups de cœur musicaux Octobre 2019

    ¤ La bibliothèque des cœurs cabossées ****** par Katarina Bivald // éditions Denoël // sorti le 15/01/2015 // 482 pages

    J'ai mi du temps à terminer ce bouquin non pas parce que je n'ai pas aimé, juste, j'avais du mal à trouver le temps pour vraiment m'y plonger et l'autre raison, c'est le rythme de lecture imposé par l'auteur. Il y avait souvent de longs passages qui ne servaient pas à grands choses, surtout dans les dialogues, ils n'avaient selon moi, aucune utilité dans la trame ni dans le développement du personnage. C'est surtout le cas dans la deuxième moité car ça y est, j'ai visualisé le caractère et le profil du personnage en questions et pour certains dialogues, j'avais l'impression qu'ils étaient là juste pour atteindre le nombre de page fixé... En dehors de ces quelques longueurs, j'ai trouvé les protagonistes très frais et la mise en place de l'intrigue, bien qu'un peu longue du coup, très intéressante dans le sens où lorsque arrive la fin, que l'on voit plus ou moins venir, il y a une part de surprise à laquelle je ne m'y attendais pas forcément. J'ai beaucoup aimé la façon dont la romance se développait mais surtout, la transition des chapitres avec les lettres d'Amy envoyées à Sara. Souvent les chapitres qui suivaient avaient un lien avec le contenu de ces lettres et j'ai trouvé l'idée très sympa et agréable à lire. Lorsque la fin arrive, il y a un peu de suspens que j'ai trouvé bienvenu à ce stade de l'histoire sur l'avenir de Sara. Bien sûr, j'ai adoré l'ambiance générale sur cette librairie du village, la façon dont elle se met en place, toutes les références avec les auteurs et les titres d'ouvrages qui sont faites, comment elle va trouver sa clientèle... Je crois que mon moment préféré reste la fin, lorsque tous les personnages se retrouvent au commissariat (je vous laisse découvrir le pourquoi en lisant le livre) et exposent leurs points de vue sur leur situation et celle de Sara. Ça résume parfaitement ce village un peu fou et hyper accueillant à la fois avec cette ambiance qui règne tout le long du livre. 

    ¤ Mo Dao Zu Shi ****** par Mo Xiang Tong Xiu // web-roman chinois (traduit en français et en anglais) // 119 chapitres

    Evidemment, vu mon enthousiasme pour l'adaptation en drama chinois et comme expliqué dans mon journal de visionnage du mois, je me suis jetée sur la lecture du web-roman en sachant que l'évolution de la relation entre les deux héros passaient de couple à l'origine à amis dans la série TV. J'ai été grandement et agréablement surprise de voir si peu de changements entre le web-roman et le drama hormis ce lien entre les personnages principaux. Même certains dialogues sont identiques ! Du coup, je me suis retrouvée à lire uniquement les passages entre Wei WuXian et Lan WangJi qui les montraient plus proches que dans la série et les chapitres bonus (très hot mon dieu !). Outre cela, je ne vais pas développer plus sur l'histoire et les protagonistes vu que je le fais suffisamment dans mon journal de visionnage et qu'une chronique arrive bientôt. Sachez que le web-roman, au vu du succès de son univers, a été publié en livre en Chine et c'est cette couverture qui est présente dans mon montage. Pour ceux qui sont plutôt séries animés, pour avoir vu quelques extrais, sachez aussi que le dessin et les couleurs sont sublimes et qu'il n'y a que deux saisons donc, sautez sur l'occasion !

    ¤ Le huitième sortilège ****** par Terry Pratchett // éditions pocket // sorti en décembre 2010 (édition pocket) // 256 pages

    Encore une fois, j'ai adoré ma lecture de ce tome 2 des annales du disque-monde, univers de la fantasy classique, symbolique par sa tortue qui porte le monde totalement burlesque de Terry Pratchett. L'humour déjanté et bien anglais de l'auteur est toujours présent, commencent son livre par un débat philosophique sur le sexe féminin ou masculin de ladite tortue... Les questions sur sa direction droit vers une étoile qui inquiète tout le monde sont toujours là et forment l'existence même de la quête de Rincevant qui prend fin ici avec son ami le touriste, Deuxfleurs. En revanche, tout n'est pas non plus résolu ici, les pensées de la tortue, restantes toujours un mystère et sa destination aussi même si, grâce aux personnages, certaines réponses sont apportées. J'ai hâte de me procurer la suite avec le tome 3 "la huitième fille" puisqu'il laisse place à une nouvelle intrigue et des nouveaux protagonistes. 

    Bilan lecture + Coups de cœur musicaux Octobre 2019

     

     

    Comme souvent en octobre, les sorties musicales sont nombreuses et apportent des concepts qui me parlent, donc j'ai toujours du mal à cette période de l'année de choisir mes trois ou quatre morceaux à vous faire partager. Ce mois-ci, ce sera donc centré sur les comebacks kpop...

    Brown Eyed Girls - Wonder Woman + Abandoned 

    Le retour des Queens de la kpop était sûrement le comeback que j'attendais le plus en octobre ! Etant mon girlsband préférée avec les Mamamoo et Dreamcatcher, un des tous premiers groupes de kpop que j'ai connu, je les attendais au pied levé et dès que j'ai vu la notification de la sortie de leurs MV, j'ai foncé ! Le moindre que l'on puisse dire, c'est que le résultat est là, avec deux titres complètement différents et bourrés de leurs talents toujours aussi irréprochables. Que ça soit leurs univers déjantés, poétiques, beaux et qui n'ont pas peur de la polémique au vu du clip de Wonder Woman, l'effet produit par l'attente d'un comeback est bien présent. Personnellement, j'ai une préférence pour Abandoned qui m'a donné des frissons à la première écoute et ce clip qui fait très Tim Burton. Aussi différents que soient leurs titres, ils restent complémentaires avec cette originalité qui ressort dans les deux cas. J'ai hâte d'écouter l'album pour voir ce qu'il donne mais je ne pense pas être un jour déçue par l'aspect artistique des filles. D'autant que l'on sent la grande liberté qu'elles avaient pour les thèmes de ce comeback donc, je suppose que cela se ressentira aussi dans l'album.

    Taeyeon - Spark 

    Taeyeon revient en mode femme badasse à coups de highs notes bien placées qui montre toute la puissance de sa voix qu'elle possède encore. Je suis juste totalement sous le charme de ce concept et encore plus de la chorégraphie et du clip qui sont magnifiques avec ces couleurs chaudes automnales. Je suis fan de son style vestimentaires dans ce MV et les ombres qui danses est un effet que j'adore de base. En bref, c'est fun, ça donne envie de se lever, de danser avec elle et l'énergie nécessaire pour bien entamer la journée (ou la soirée) qui nous attend ! 

    Day6 - Sweet Chaos 

    Oui les garçons ont aussi leurs places dans mes coups de cœurs musicaux du mois et je laisse le rock parler avec ce nouveau titre des Day6. J'aime beaucoup ce concept avec le clip en noir et blanc qui, vire en couleur à la moitié de la chanson qui a elle-même un côté rock rétro que j'adore ! Le clip joue beaucoup sur les différentes teintes de couleurs et l'instrumental est assez varié dans son rythme. Puis la voix de Sung Jin, je toujours aussi fan !

     Et vous ? Qu'avez-vous lu ce mois-ci et quelles sont vos coups de cœur musicaux ?


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